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Le mensuel
francophone de compilation critique de
l'info
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alain.marquet@worldcom.ch
No 11 - septembre 2001
Sommaire:
Les armes
légères dans le monde et en Suisse, Saumon
transgénique, Abaissement des limites de radiations
en Allemagne, Des OGM pour les soldats, Roche pourra
poursuivre la commercialisation de
l'EPO,
La Russie, poubelle
nucléaire mondiale, Recyclage du papier: Quelles
économies!, Socialisation de l'énergie,
Victoire pour Greenpeace: le Tribunal fédéral
fait passer NOK à la caisse, Fixer le carbone
à bon
marché,
La globalisation en quelques
chiffres,
L'Europe plie sur les
piles au cadmium, Les étiquettes ne parleront pas!,
Le FMI et la Banque mondiale cèdent devant les
menaces de
manifestations...
Quelques citations, ... En vrac au fond du sac,
...
De plus vous trouverez
ici
un texte essentiel sur l'analyse faite par des anarchistes
du dernier sommet du G8 à Gènes
Les
armes légères dans le monde et en
Suisse,...
Au moins 550 millions d'armes
à feu dans le monde font, chaque jour, 1300 morts,
soit 500.000 victimes par an. Dont 30.000 dans les seuls
États Unis où le lobby pour la liberté
de s'armer est très influent.
L'Institut des Hautes Études
Internationales (HEI) a souligné l'ampleur du
problème dans un rapport mondial sur les armes
légères rendu public début juillet
2001. La Suisse a une industrie d'armes
légères relativement importante. Elle figure
parmi les 25 premiers producteurs, elle est le 5 ème
producteur d'armes de poing et le 17 ème exportateur
mondial.
Trois groupes industriels sont
actifs dans ce domaine: Oerlikon-Contraves, RUAG et
SIG.
Le rapport note que le fusil
d'assaut SIG540 est en service dans 20 pays et produit sous
licence au Chili, en France et au Portugal
Source: Agence
Télégraphique Suisse
Saumon
transgénique : un projet qui a
échoué
Lors de son assemblée
générale annuelle à Mondariz en
Espagne, le 8 juin dernier, l'Organisation de la
conservation du saumon de l' Atlantique Nord (North Atlantic
Salmon Conservation Organisation - NASCO), a
réaffirmé sa vive opposition à la
dissémination des saumons transgéniques dans
les cours d'eau naturel et les océans. Cette prise de
position met un terme aux projets de commercialisation de ce
poisson dans sa version transgénique.
Désormais le principe de précaution
prévaut.
Toutes les Parties (1) ont convenu,
à l'unanimité, que la dissémination de
saumons transgéniques dans la nature ne serait pas
autorisée. « C'est trop risqué, cela
pouvant conduire à des transformations
génétiques de l'espèce et de son
écosystème qui seraient irréversibles
», ont soutenu les membres de NASCO. Ces derniers
affirment qu'il est urgent d'instaurer des mesures de
protection pour le saumon sauvage. Ils ont
décidé de coopérer afin que le saumon
transgénique n'ait pas d' impact sur les stocks de
saumons sauvages.
Cette nouvelle a réjoui
Greenpeace et son porte-parole, Lindsay Keenan. Ce dernier
précisait que « le glas a sonné pour la
commercialisation du saumon transgénique. La
société américaine A/F Protein qui
souhaitait l'exploiter dans des enclos en mer, parce que les
coûts de production sont beaucoup moindres que
l'élevage en milieu confiné, voit ses projets
de commercialisation tomber à l'eau. »
Les délégations
américaines et canadiennes ont également
essuyé un refus, sur des projets d'élevages de
saumons transgéniques dans des enclos en mer, par les
17 organisations du milieu environnemental et des
pêcheries qui étaient présentes.
Monsieur Rolland Schmitten, représentant
américain au NASCO, a osé recommander que la
US Food & Drug Administration (FDA), qui étudiait
la demande de A/F Protein pour la commercialisation du
saumon transgénique, consulte à la fois la Loi
sur les espèces menacées, la US National
Fisheries et le US Fish & Wildlife Service afin de
s'assurer qu'aucune agence gouvernementale américaine
ne retire le saumon de l'Atlantique de la liste des
espèces menacées de disparition. Les
États-Unis se sont engagés à suivre les
directives de NASCO sur le saumon transgénique.
Le délégué
canadien, M. David Bevin, a entrouvert la porte à la
commercialisation, expliquant que le Canada n'a pas
établi de règlement pour le futur si tous les
risques soulevés, à cette rencontre,
trouvaient une réponse satisfaisante. « À
ce moment, il n'y a aucune chances que nous faisions
l'élevage du saumon transgénique dans des
bassins en mer. L'industrie de l'aquaculture a
elle-même précisé qu'elle ne voulait pas
le faire. Cela n'est donc pas sur le point d'arriver au
Canada. »
Le représentant de l'Union
européenne, M.Ole Tougaard, a confirmé que les
saumons transgéniques ne sont pas permis et que l'UE
allait suivre les directives de NASCO. Il en va de
même en Norvège. Le vice-président de la
société A/F Protein, M. Joe McGonigle, n'a
donc reçu aucun appui pour le projet de
commercialisation. « La décision prise par NASCO
et l'engagement du délégué
américain, M. Schmitten, va rendre le combat beaucoup
plus ardu, sur son propre territoire et à
l'international, si le FDA décide de faire cavalier
seul pour approuver le projet de commercialisation du saumon
transgénique présenté par A/F Protein
», de conclure Éric Darier, responsable de la
campagne OGM pour Greenpeace à
Montréal.
(1) Les Parties étant :
Canada, Danemark (incluant les îles Faroe et le
Groënland), États-Unis, Islande, Norvège,
Russie et Union européenne. Toutes les Parties ont
adhéré aux lignes directrices établies
en 1997 par NASCO : « prendre toutes les mesures
possible, sur les territoires couverts par la Convention de
NASCO, afin que l 'élevage du saumon
transgénique se fasse dans un environnement
sécuritaire, en confinement terrestre et facile
d'accès »
Site(s) extérieur(s)
cité(s) dans cet article :
Greenpeace
Canada
http://www.greenpeacecanada.org/
Organisation de la conservation
du saumon de l'Atlantique
Nord
http://www.nasco.int
Source: SOS-Planet, le site de
l'association Terre sacrée, BP N°20, 83149-BRAS
(France),
http://terresacree.org
Le chef du troupeau
est un animal comme les autres.
Antiquité
égyptienne
Abaissement en
Allemagne du niveau autorisé d'exposition aux
radiations
Le conseil des ministres allemand a
décidé mercredi, par décret, d'abaisser
le seuil autorisé d'exposition de la population
à la radioactivité, en particulier pour les
personnes exposées à des radiations durant
leur travail.
Ce décret,
présenté par le ministre de l'Environnement
Juergen Trittin et qui doit entrer en vigueur le 1er
août, prévoit d'abaisser d'un tiers le niveau
d'exposition autorisé pour la population, d'1,5
à 1 millisievert (mSv).
Pour les personnes travaillant dans
des métiers à forte exposition (centrales
nucléaires, services de radiologie, informatique...),
le seuil devra en revanche être abaissé de 60%,
de 50 à 20 millisieverts
Source:
http://www.sortirdunucleaire.org
La Russie, poubelle
nucléaire mondiale
Le président russe Vladimir
Poutine a signé mercredi un projet de loi
controversé autorisant l'importation et le
retraitement en Russie de plusieurs milliers de tonnes de
déchets nucléaires, a annoncé le
Kremlin dans un communiqué. Le président
Poutine a également déposé à la
Douma (chambre basse) une annexe au projet de loi, stipulant
que toute importation de déchets nucléaires
devra recevoir l'approbation d'une commission
spéciale qui va être mise en place.
Cette commission sera
dirigée par le scientifique Jaurès Alferov,
prix Nobel de physique l'an dernier, et comprendra des
représentants du gouvernement et des deux chambres du
Parlement russe, a précisé le Kremlin.
L'organisation écologiste Greenpeace a
immédiatement réagi, affirmant qu'elle allait
tenter "de protéger la Russie d'une invasion
nucléaire par tous les moyens possibles mais sans
violence", dans un communiqué diffusé à
la presse.
"L'importation des
déchets nucléaires, décidée
contre la volonté du peuple, va représenter
une menace pour des centaines d'années à
venir. Poutine a vendu la Russie et trompé son
peuple", a ajouté Greenpeace.
Le chef du parti
libéral Iabloko, Grigori Iavlenski, a pour sa part
dénoncé sur les ondes de la radio Écho
de Moscou "une erreur politique de Vladimir Poutine qui
risque de porter un grave préjudice aux
intérêts de la Russie". Il a assuré que
son parti allait recueillir des signatures pour une
pétition demandant l'organisation d'un
référendum sur cette question.
Selon le ministère de
l'Énergie atomique, l'importation, le stockage et le
retraitement de déchets nucléaires
rapporteront à la Russie quelque 20 milliards de
dollars sur les dix prochaines années, et devraient
créer 150.000 emplois. Les organisations
écologistes et environ 90% de la population russe, si
l'on en croit les sondages, s'opposent à ce projet
qui risque, selon eux, de transformer la Russie en une vaste
poubelle nucléaire. Selon le quotidien Kommersant, la
Russie compte importer des déchets nucléaires
entre 2002 et 2012 et les stocker dans les régions de
Tcheliabinsk (Oural), de Tomsk et de Krasnoïarsk
(Sibérie). Leur retraitement doit commencer en 2021
et se terminer en 2041.
Le gouvernement russe assure
que la majeure partie des profits engrangés
grâce à l'importation de déchets
nucléaires serviront à financer des programmes
d'environnement dans des régions russes
touchées par des problèmes écologiques.
Le Conseil de la Fédération (chambre haute)
avait choisi d'éviter le débat sur cette
question en approuvant par défaut le texte fin juin.
Les sénateurs avaient "omis" d'examiner le projet
dans les délais fixés par la Constitution
russe.
Source
: http://www.sortirdunucleaire.org
Il y a toujours deux
raisons pour faire quelque chose: une bonne raison et la
vraie raison!
Dale Carnegie
De la nourriture
révolutionnaire présentée comme la
prochaine arme pour éviter les erreurs
"fratricides".
Un additif protège les
soldats et évite qu'ils ne soient tues par leur
propre camp. Source; Edmontown Journal canada. Si l'on en
croit cette histoire, des scientifiques britanniques ont
découvert un moyen d'utiliser la nourriture que les
soldats ingèrent, pour les protéger de tirs
accidentels provenant de leur propre camp. Les repas
spéciaux contiendraient des composes qui sont
évacués par les pores de la peau ou par la
respiration. Grâce a des équipements
spéciaux, les pilotes d'avions ou les satellites
opérant au-dessus d'un champ de bataille, pourront
distinguer les troupes qui apparaîtront alors
fortement colorées. ainsi, elles pourraient
être jaune un jour et rouge le lendemain, pour
empêcher l'ennemi de copier la formule. Les
scientifiques a l'origine de cette idée pensent que
cela pourrait empêcher les tir fratricides ou les tirs
provenant d"amis", au cours desquels des soldats sont tues
par leur propre camp, dans la confusion du combat. Cette
technique révolutionnaire est la fille spirituelle
des militaires états-uniens. Une fois que le
biomarqueur a été ingère et
métabolisé, les soldats restent
"tagués" 24 h, ce qui leur permet d'être suivis
par des avions ou des satellites. Une citation tirée
du rapport du conseil National de Recherche
états-uniens précisait que "la présence
d'organismes ou de caractères biologiques
particuliers pourrait être utilisée pour
identifier, suivre et repérer des
individus."
Le professeur Michael Ladisch de
l'Université Purdue, Indiana, qui présidait le
comité responsable de ce rapport disait que le projet
était de changer le biomarqueur quotidiennement de
façon que des "signaux" différents soient
émis. il rajoutait: "Nous pourrions introduire dans
la nourriture une protéine obtenue par génie
génétique, de façon qu'une fois la
nourriture métabolisée dans le corps, le
marqueur soit émis par la respiration ou la
transpiration. Des biocapteurs (dans un avion ou un
satellite) seraient capables de détecter la
présence du marqueur."
D'autre modifications qui
utilisent le génie génétique sont
prévues pour la nourriture des militaires. Des
travaux sont déjà menés sur des plantes
comestibles qui poussent en trois jours au lieu de plusieurs
semaines, et qui permettraient a des soldats en
opération d'en vivre. Le rapport suggère aussi
de faire des aliments plus digestibles en y introduisant des
enzymes comestibles. Des aliments digérés de
façon plus efficace signifient que plus de calories
pour un même tonnage pourraient être
portées aux troupes sur le champ d'opération
Source:
http://terresacree.org
Roche pourra
poursuivre la commercialisation de l'EPO
Après 10 ans d'une
âpre dispute entre Roche et Genetic Institute d'une
part et Johnson & Johnson et Amgen d'autre part, le
groupe pharmaceutique bâlois Roche vient d'obtenir un
accord pour poursuivre le commerce de
l'érythropoiétine (EPO). Les ventes de ce
produit ont atteint 650 millions de CHF en 2000. C'est lors
du rachat par Roche de Boehringer Mannheim que Roche avait
acquis ce produit qu'elle vend sous le nom de
Neorecormon.
Les ventes de Neorecormon ont
progressé de 30% en 2000 et devraient bientôt
franchir le cap du milliard de CHF.
Cette hormone stimule la production
de sang et améliore le transport de l'oxygène
dans le sang.
Voilà qui nous promet de
nombreux et enthousiasmants Tours de France
Entre le passé où sont nos souvenirs et
l'avenir où sont nos espérances, il y a le
présent où sont nos devoirs.
Henri Lacordaire,
1802-1861, prêtre et dominicain français.
Recyclage du
papier: Quelles économies!
La fabrication du papier 100%
recyclé nécessite 0,5 kWh d'énergie par
kilogramme, contre 1,4 kWh à 1,7 kWh pour les
différentes catégories de papier
"neuf".
La différence est aussi
spectaculaire au niveau de la consommation d'eau. Un
kilogramme de papier "neuf" exige 17 à 87 litres
d'eau suivant sa qualité, alors que le 100%
recyclé n'a besoin que de 1,1 litre
En terme d'utilisation de produit
chimique, le recyclé se passe parfaitement de chlore,
de mercure, d'acide sulfurique, de mercaptène ou
acide chlorhydrique nécessaires au papier
"neuf"
Source: Énergie et
environnement - www.inScience.ch
Socialisation de
l'énergie
La question de l'énergie
nous amène fondamentalement à reposer la
question de la propriété: La condition non
suffisante mais nécessaire d'un arrêt rapide du
gaspillage pétrolier et de l'aggravation de l'effet
de serre qui lui revient, est sans doute, à cet
égard, la socialisation des ressources
pétrolières au niveau international
Source . Ecologie Sociale
http://perso.wanadoo.fr/ecologie.sociale
L'énergie, quelque soit son
origine, devra être considérée comme un
produit de haute qualité et comme un bien collectif
et inaliénable par quelque société
privée que ce soit. Il est donc justifié,
nécessaire et indispensable que les outils de
production, de gestion, de distribution, de facturation,
etc... de cette énergie demeurent dans les mains de
l'Etat. A cela s'ajoute la nécessité
complémentaire que les États ainsi
mandatés et responsabilisés s'engagent
à ne pas prétériter, par des choix
énergétiques incertains, les
générations futures de populations locales,
nationales et mondiales ainsi que l'environnement pris dans
sa globalité la plus large.
AM alain.marquet@worldcom.ch
L'éternité, c'est long. Surtout vers la fin.
Woody
Allen
Victoire pour
Greenpeace: le Tribunal fédéral fait passer
NOK à la caisse
Zurich/Lausanne. Les forces
motrices du Nord-Est Suisse (Nordostschweizerischen
Kraftwerke, NOK) avaient porté plainte contre
Greenpeace et avaient exigé CHF 605'000.
francs. NOK exigeaient cette forte somme en
dédommagement pour une action de Greenpeace contre un
transport de combustible nucléaire irradié.
Leur but était de bâillonner
définitivement Greenpeace dans sa critique du
retraitement du plutonium. NOK vient de perdre
définitivement au Tribunal fédéral
(TF). Greenpeace ne doit rien payer et reçoit un
dédommagement de CHF 61'690 francs de NOK. Ce verdict
est un succès pour Greenpeace après une
procédure de plusieurs années.
Le 9 mars 1997, des militants de
Greenpeace avaient protesté sur les voies
ferrées devant la centrale nucléaire (CN) de
Beznau contre le transport de combustible nucléaire
irradié vers les usines de retraitement de plutonium
(UP) de Sellafield (Royaume-Uni) et La Hague (France).
Après 11 jours de protestation, 120 fonctionnaires,
masqués, de la police cantonale argovienne et
employés, également masqués, du service
de sécurité de la CN ont envahi les voies et
arrêtés les 8 militants.
Une année après, NOK
a déposé une plainte contre Greenpeace au
Tribunal de commerce du Canton de Zurich pour demander des
dédommagements. Greenpeace a fait opposition et NOK a
augmenté sa requête de dédommagement
à CHF 605'041 francs et 92 centimes. Le 3 octobre
2000, le Tribunal de commerce a entièrement
rejeté la plainte de NOK. NOK a fait recours
recours que la Cour de cassation du Canton de Zurich a
rejeté, décision que le TF vient de confirmer.
Coût final pour NOK: plus de CHF 60'000 francs de
dédommagement pour Greenpeace et des frais de justice
de plus de CHF 45'000 francs.
Cause de l'énorme demande de
dédommagement de NOK: le retraitement du plutonium
contenu dans le combustible nucléaire irradié,
qui constitue un crime contre les humains et leur
environnement, est une voie de garage pour les
déchets radioactifs pour lesquels il n'existe pas
encore de dépôt définitif sur notre
planète. British Nuclear Fuels Limited (BNFL) et la
Compagnie générale des matières
nucléaires (Cogéma) sont les 2 principaux
acteurs planétaires de l'industrie atomique, que ce
soit pour la construction de réacteurs atomiques,
leur arrêt ou le stockage intermédiaire de
leurs déchets. Ils sont incontournables.
L'interdiction du retraitement du plutonium prévu
dans la nouvelle loi suisse sur l'énergie atomique en
est ainsi le plus controversé. Avec cette exigence de
dédommagement, NOK voulait définitivement
bâillonner Greenpeace en la matière.
Les arguments que NOK a
avancés pour justifier ses exigences jettent en outre
une lumière inquiétante sur la culture de la
sécurité de l'industrie atomique. Il est
préoccupant que NOK ait manifestement dû
améliorer son plan d'engagement et même faire
appel à l'organisation d'urgence, pour assurer une
exploitation sûre de sa CN, parcequ'une poignée
de manifestants non violents et pacifiques se trouvaient
devant l'enceinte. Cela pose la question de la
préparation de NOK à un vrai cas grave; comme
le prévoient les directives des autorités
fédérales chargées de la
sécurité, 24 heures sur 24 pendant toute la
durée d'exploitation de la CN.
Cette décision du TF ne se
prononce toutefois pas sur le fond sur la
légalité du retraitement du plutonium, que
contestent d'éminents spécialistes du droit.
Le 4
novembre 1997, a porté
plainte contre la pratique des nucléocrates suisses.
Faute d'arguments, les autorités
préfèrent refuser d'appliquer la loi et se
repassent la plainte de Greenpeace. Greenpeace appelle les
instances judiciaires argoviennes, chargées de
l'instruction de cette plainte, d'agir et d'interdire enfin
les transports de combustible nucléaire
irradié vers les UP.
Source: Greenpeace
Suisse Service médias Clément Tolusso CP 1558
CH-1211 Genève 1 Tel. +41 22 741 03 64
ctolusso@ch.greenpeace.org
Fixer le carbone
à bon marché
Des plantes
génétiquement améliorées
[ndt: sic!] au Vietnam pour aider l'Australie
à satisfaire l'objectif du protocole de Kyoto de
manière aussi peu couteuse que possible. L'Australie
va planter 8250 hectares de forêts
génétiquement améliorée,
"trafiquée" pour absorber plus de dioxide de
carbone dans l'atmosphère, au Vietnam. Devant
être plantées sur une période de 5 ans,
on attend de ces forêts qu'elles absorbent 21 500
tonnes de dioxide de carbone de plus en raison d'une
augmentation de 15% du volume de bois. L'Organisation de
recherche Scientifique et Industrielle du Commonwealth
(CSIRO), en Australie, et le Centre de Recherche pour
l'Amélioration des Arbres des Forêts, au
Vietnam, travaillent ensemble sur ce projet de 242 000 US
Dollars.
Le CSIRO va implanter des vergers
de jeunes plants au Vietnam pour les 2 espèces de
plantes qui grandissent vite, l'Acacia crassicarpa et
l'Eucalyptus tereticornis, importées d'Australie.
Quoi qu'il en soit, de telles plantations non seulement
mettent en danger la biodiversité locale, mais aussi
vont causer le déplacement de communautés
indigènes et saper leurs moyens de
subsitance.
Le projet, lancé en
avril 2001, va contribuer potentiellement à l'effort
de l'Australie pour atteindre ses objectifs du protocole de
Kyoto. Le protocole vise à atténuer le
changement climatique, par une réduction des
émissions de gaz à effet de serre de la part
des pays industrialisés. Ce projet a
été initié par le Programme de
Partenariat International sur l'Effet de serre du
gouvernement Australien, qui encourage les pays en voie de
développement à participer aux projets de
réduction d'émission de carbone du protocle de
Kyoto. Un terrain et une main d'oeuvre bon marché
dans les pays en voie de développement font de la
plantation de forêts, appelées "puits de
carbone", une option très convoitée par les
pays industrialisés. D'après un rapport de la
Commission Intergouvernementale sur le changement
climatique, le coût des projets de puits dans les pays
tropicaux pourrait être aussi bas que 0,1 US $
par tonne de carbone absorbée contre 100 US $ par
tonne pour des projets similaires dans un pays non
tropical.
Alors que l'Australie
s'engage dans de tels projets dans l'espoir d'obtenir des
crédits de réduction d'émission
à bon marché, le problème de
l'utilisation de puits pour diminuer la concentration
atmosphérique en dioxyde de carbone, et en
conséquence, d'atteindre les engagements du protocole
est au centre de controverses. Les incertitudes dans les
mesures du dioxyde de carbone absorbé par les
forêts, et le risque de voir le dioxyde de carbone
stocké être relâché dans
l'atmosphère à cause d'incendies ou d'insectes
sont seulement quelques-uns des problèmes qui
demeurent non résolus jusqu'à présent
(voir 'Le débat sur les puits', Down To Earth, Vol 9,
No 19). De tels problèmes sont aggravés dans
le cas de projets de puits dans les pays en voie de
développement ayant le moins de ressources et une
infrastructure inadéquate.
Traduction inédite
de Jean-Philippe Kohl <jp_kohl@yahoo.fr>
--------
Source: Terre sacrée, BP
N°20, 83149-BRAS
(France),
http://terresacree.org
La globalisation
en quelques chiffres:
* Un homme sur deux survit avec 2
dollars par jour dans le monde.
* 12% de la population
mondiale accaparent 86% des richesses.
* A elles seules, les plus
grosses fortunes du monde possèdent ensemble plus que
la richesse produite par les 49 pays les moins
avancés.
* Ces 49 pays totalisent
quelque 600 millions d'habitants.
* L'Afrique en tant que
continent, ne représente que 1% du commerce
mondial.
* Il y a dix ans (1991) ce
taux était de 3%.
* La dette publique des pays
en voie de développement est estimée à
2200 milliards de dollars.
* 51 firmes rivalisent avec
les 100 puissances financières et industrielles du
monde.
* 135 pays sont membres de
l'Organisation mondiale du commerce (OMC)
* Il faudrait 6 milliards de
dollars pour assurer l'éducation des enfants du tiers
monde, soit 2 milliards de moins que ce que dépensent
les Américains en produits de
beauté.
* En juin 1999, à
Cologne, les responsables des sept pays les plus riches du
monde (G7) ont annoncé qu'ils effaceraient
l'essentiel de la dette des pays les plus pauvres, soit une
remise de 70 milliards de dollars, qui profitera à 36
pays.
* Toutefois, si on supprime
d'un côté quelques dettes, de l'autre, on
diminue l'aide publique au développement, elle est
à 0,22% du PIB au lieu des 0,7%.
* L'assemblée de Davos
est composée des 1000 dirigeants les plus puissants
de la planète.
Source
: http://france.indymedia.org
L'Europe plie sur
les piles au cadmium
La directive qui devait les
interdire pour des impératifs de santé
enterrée sous la pression.
Par JEAN QUATREMER
Toutes les études sur
les piles au cadmium et leurs effets néfastes vont
dans le même sens et ce n'est pas un hasard si l'Union
européenne a prévu de les interdire depuis
1988...
L'affaire est entendue: le cadmium,
ce dérivé du zinc entrant dans la fabrication
d'un certain nombre de piles et d'accumulateurs, est
dangereux pour la santé et doit être
retiré du circuit économique. La Commission
européenne a donc préparé un projet de
directive visant à interdire progressivement d'ici
à 2008 son utilisation dans les piles et les
accumulateurs. Mais, surprise: le 26 juin, la très
grande majorité des chefs de cabinet des vingt
commissaires a discrètement décidé
d'enterrer le dossier. Pourtant, on peut lire dans le
procès-verbal de la réunion, que
Libération s'est procuré, que tous «ont
pleine conscience des problèmes de santé et
d'environnement liés au cadmium».
Ligne rouge. Difficile d'affirmer
le contraire: toutes les études vont dans le
même sens et ce n'est pas un hasard si l'Union
européenne a prévu de l'interdire depuis
1988... Alors, que s'est-il donc passé? En fait, il
s'agit d'une victoire en rase campagne pour le principal
fabricant mondial d'accumulateurs au cadmium, le
français Saft, filiale à 100 % du groupe
Alcatel, qui, à la suite d'une intense bataille, a
fini par avoir raison de la détermination de la
Commission. «J'ai rarement vu un lobbying aussi
intensif», s'émeut un fonctionnaire
européen. Saft n'a d'ailleurs pas
hésité à franchir la ligne rouge qui
sépare l'influence de la déstabilisation en
recourant aux menaces et à la dénonciation
calomnieuse. Mais le plus grave est que la filiale d'Alcatel
a manifestement trouvé des relais, volontaires ou
non, au sein de l'exécutif européen: dix-huit
commissaires sur vingt ont cédé à ses
pressions et, infiniment plus sérieux, le
fonctionnaire responsable du dossier «cadmium» a
curieusement été muté
d'autorité...
Comme dans tous les dossiers de ce
type, les intérêts économiques heurtent
de plein fouet les contraintes sanitaires et
environnementales. Rien de plus normal, donc, que
l'industrie se mobilise. Dans le cas du cadmium,
l'intérêt économique est
étroitement circonscrit: Saft domine, en effet, le
marché mondial du cadmium. Il occupe, selon
l'entreprise elle-même, «environ 90 % du
marché» des batteries Ni Cad (nickel cadmium)
industrielles, «15 % du marché mondial des
batteries portables Ni Cad et environ 10 % des
rechargeables». Son chiffre d'affaires annuel est de
800 millions d'euros (soit 5,25 milliards de francs en 2000)
et elle emploie 6 000
personnes (dont le tiers en
France). Il est clair que l'interdiction du cadmium
signerait sa mort. D'où, sans doute, la violence des
moyens employés. Car, pour cogner, Saft a
cogné. Elle a, bien sûr, employé les
moyens habituels: promesse de Gascon, déjà
faite en 1991, de récolter et de recycler les
produits contenant du cadmium, études douteuses et
parfois mensongères démontrant qu'il n'existe
pas de technologie de remplacement, lettre de la chambre de
commerce américaine menaçant l'Europe d'une
guerre commerciale en cas d'interdiction, courriers aux
commissaires affirmant que le cadmium est sans danger,
etc.
Mais Saft a innové en
s'attaquant directement à l'unité
«déchets» de la Direction
générale de l'environnement, la source de son
malheur, afin de démontrer que les fonctionnaires qui
y travaillent sont animés par une
«idéologie écologiste»
dénuée de tout fondement scientifique. Le 8
septembre 2000, Pielle Consulting Group, une agence de
lobbying basée à Londres et appointée
par Saft pour l'occasion, envoie un dossier au cabinet de
Neil Kinnock, le vice-président de la Commission en
charge de l'administration. Le document dénonce les
«abus possibles» de l'unité
«déchets» et son «manque de
transparence qui a des relents de corruption». Ce
dossier, dénué de preuves, met aussi en doute
l'indépendance d'Okopol, un consultant allemand
chargé de faire des études sur la
dangerosité du cadmium. Dénonciation. Trois
semaines plus tard, les accusations se font plus
précises: cette fois, c'est Ludwig Krämer, le
chef de l'unité «déchets» qui est
visé par une lettre de dénonciation lui
reprochant d'avoir pris publiquement parti sur la
dangerosité du cadmium. Surprise: le 1er
février 2001, Krämer est muté «dans
l'intérêt du service» à
l'unité «gouvernance écologique» par
le directeur général de l'environnement, le
Britannique James Currie. «On m'a changé
d'affectation contre ma volonté, nous a-t-il
déclaré. Je suppose qu'on l'a fait à la
suite des interventions de l'industrie. On me reproche ma
rigidité. Il est vrai que les intérêts
économiques sont énormes dans la gestion des
déchets et que j'ai toujours refusé de
céder aux pressions.»
«Méthodes
sauvages». Jill Ledger, la directrice de la
communication de Saft, même si elle reconnaît
que les méthodes des lobbyistes londoniens sont
«un peu sauvages», ne pleure pas le départ
de Krämer: «C'est un extrémiste de
l'environnement. D'ailleurs, même les autres
directions générales se plaignaient de lui.
Malheureusement, on est tombé sur lui.» Sa
remplaçante est une fonctionnaire allemande qui
présente la particularité d'être
l'épouse du directeur général
chargé des entreprises, lui-même l'un des plus
virulents opposants à la directive
«cadmium»... Mais il s'agit sans doute d'un
hasard. Le problème est que plusieurs membres de
cette unité ont, depuis, appris qu'ils étaient
sur un siège éjectable. Les experts
scientifiques d'Okopol n'ont pas été
oubliés par les Britanniques du Pielle Consulting
Group. Dans une lettre datée du 22 mars,
adressée à la Commission, l'un d'entre eux se
plaint des pressions exercées par Piell afin que
«les résultats de l'étude ne soient pas
faux». On a été jusqu'à me dire,
s'indigne-t-il, qu'on espérait «qu'il n'y aurait
pas de bombes dans [mon] bureau quand le rapport
sera publié»... Chez Saft, on fait valoir qu'il
s'agit là d'une plaisanterie mais l'on glisse,
néanmoins, qu'Okopol est «très proche des
Verts». A en croire le fabricant de piles, les
«Khmers verts» seraient décidément
partout. Résultat de ces manoeuvres: presque tous les
commissaires affichent désormais une crainte d'avoir
été manipulés par leur propre
unité «déchets» et laissent entendre
qu'ils doutent de l'utilité d'interdire le cadmium.
C'est ce qui s'appelle un beau succès de
lobbying.
Source LIBERATION mercredi 18
juillet 2001
www.liberation.fr
Je m'intéresse à l'avenir parce que c'est
là que je vais passer le reste de ma vie.
Charles F.
Kettering
Les
étiquettes ne parleront pas!
Une délégation
commerciale Etatsunienne a menacé d'imposer des
sanctions commerciales à la Thailande si les
propositions d'étiquetage des denrées
contenant des OGM étaient approuvées, et
contrariaient les exportations Américaines Wichai
Chokwiwat, secrétaire général de la
"Food and Drug Administration" Thailandaise a
révélé hier que la menace d'invoquer la
"Section 301" des lois commerciales US a été
faite à l'occasion d'une visite officielle le 13
février de cette année.
"Je leur ai expliqué
que le gouvernement Thai avait décidé qu'il
fallait des étiquettes sur les produits contenant des
OGM afin de protéger les consommateurs." a dit
Wichai, ajoutant que ces règlements imposeraient
simplement une étiquette spéciale indiquant
"fabriqué avec du soja/maïs modifié
génétiquement" pour les produits dont la
concentration en OGM dépasserait 3%.
L'étiquette ne préciserait pas que les
aliments transgéniques sont dangereux, et il n'y
aurait pas la possibilité d'étiqueter les
produits "0% OGM" a-t-il expliqué. Il s'agit
uniquement d'informer les consommateurs.
La délégation
US a indiqué que tout étiquetage
n'était pas désiré (unwanted), a
ajouté Wichai, et ils ont averti que les importations
annuelles Thai (aux alentours de 400 milliards de Bt (Bath?)
soit 8,7 Milliards de $ américains) seraient
placées en tête de liste si la Section 301
était activée.
Source: Equipe éditoriale
de just-food.com
http://just-food.com
Le FMI et la
Banque mondiale cèdent devant les menaces de
manifestations
L'AFP a annoncé, le 11
août, que le Fonds monétaire international,
(FMI), effrayé par l'ampleur des manifestations des
derniers raouts mondialistes, avait décidé de
réduire la durée de sa prochaine
réunion de fin septembre avec la Banque Mondiale de 7
à 2 jours seulement.
Comme cela avait déjà
été le cas en avril 2000 à Washington
et en octobre 2000 à Prague, des milliers d'opposants
avaient annoncé leur intention de manifester lors de
cette réunion.
L'assemblée annuelle
s'ouvrira donc le 29 septembre et se terminera le lendemain.
Initialement, elle devait durer du 28 septembre au 4
octobre. La présentation du rapport semestriel sur
l'économie mondiale du FMI,
généralement considérée comme
marquant le début informel des réunions, aura
lieu comme prévu le 27 septembre.
Le FMI et la BM avaient
déjà décidé il y a un mois, de
renoncer à un grand hôtel pour se réunir
et préférer l'intérieur de leurs
bâtiments officiels à Washington.
Le FMI et la BM organisent deux
réunions par an. Les «réunions de
printemps» qui se tiennent en avril/mai à
Washington et l'«assemblée annuelle» qui a
lieu deux années sur trois à Washington. Tenue
l'année dernière à Prague, cette
dernière aura lieu à nouveau dans la capitale
américaine en 2002 et, en 2003, à Dubai, dans
les Emirats arabes unis.
En octobre dernier, à
Prague, le FMI et la BM avait déjà raccourci
d'un jour leur réunion pour cause de manifestations
très importantes
Ils avaient d'ailleurs
terminé cette réunion retranchés dans
un bâtiment de béton construit
spécialement pour les réunions de l'ex-Parti
communiste tchécoslovaque!
Encerclés par les
manifestants, les participants à la réunion
avaient quitté les lieux dans des métros
spécialement affrétés s'arrêtant
sous le bâtiment.
Pour la réunion de fin
septembre, la police américaine prévoit de
transformer les environs immédiats des sièges
de la BM et du FMI en camp retranché où seuls
les délégués et les journalistes
dûment accrédités seront
admis.
Des informations non encore
confirmées accréditent la thèse selon
laquelle les autorités municipales de Washington ont
demandé que le lieu de réunion soit
changé.
3.600 policiers
supplémentaires seront mobilisés face aux
quelques 40.000 manifestants attendus.
AM
En vrac au fond
du sac
Les aéroports de Roissy
et Orly polluent autant que 43 millions de voitures
parcourant 100 kilomètres par jour. Et certains
envisagent très sérieusement de construire un
troisième aéroport dans le région
parisienne!
Source: Le Canard
enchaîné 4/7/01
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Il faut 5 m2 de
céréales pour faire un steak
haché
Source : Terre
Sacrée
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Le gouvernement français
vient de décider d'octroyer 20'000 F (env 3000
Euro)à tout chauffeur de taxi qui décide
d'abandonner le diesel pour le gaz de pétrole
liquéfié (GPL), bien moins polluant. Chacun
des 40'000 taxis français parcourt en moyenne 70'000
km par an, principalement en ville.
Le gouvernement espère
convaincre 3'000 exploitants par an, grâce à un
accord signé avec les syndicats professionnels.
Accessoirement, les promoteurs du GPL espèrent que ce
programme lui fera de la publicité. En effet, dans un
taxi, une conversation sur deux porte sur la voiture.
Source: Science et Vie
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Pendant les six premiers mois de
2001, les Français ont fumé 41,15 milliards de
cigarettes représentants 6,85 milliards d'Euros, soit
encore 47.707 tonnes de tabac. L'Etat, lui, a ainsi pu
encaisser 5,14 milliard d'Euros en taxe sur le
tabac.
Source: La Dépêche
du Midi 4 août 2001
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En 20 ans, le transport routier
des marchandises en Suisse a été
multiplié par 6. 85% du trafic à travers les
Alpes suisses passe par le tunnel du Gothard. 1,4 millions
de camions ont transporté 9 millions de tonnes de
marchandises à travers la Suisse en 2000. La Suisse
est le seul pays alpin où le fret passe
majoritairement par le rail qui a transporté 21
millions de tonnes de marchandises
Source : Construire 7 août
2001
Webmestre: Alain
MARQUET
alain.marquet@worldcom.ch

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