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Le mensuel
francophone de compilation critique de
l'info
No
14 décembre 2001
Sommaire: Pour de
véritables alternatives dans le trafic de
marchandises en Europe. Portables: Ca râle sur les
relais!,
La calotte glaciaire du
Groenland fond, Matraquage publicitaire et impact, Appel aux
victimes homosexuelles des Nazis, Les changements
climatiques feront fondre les neiges du Kilimandjaro d'ici
2015, Agression du gouvernement français contre le
budget du secrétariat d'Etat à
l'économie solidaire, Le Congrès
américain adopte une loi d'indemnisation des
travailleurs du nucléaire , ... Quelques citations,
En vrac au fond du sac, ...
En supplément, vous
trouverez ici
un texte des Pénélopes
Vous êtes
à être
passé(e)s par ici ! Merci!
Celui qui se perd
dans sa passion a moins perdu que celui qui a perdu sa
passion. St Augustin
Pour de
véritables alternatives dans le trafic de
marchandises en Europe.
Face à la nouvelle
catastrophe routière, dans le Tunnel du Gothard, les
organisations soussignées rappellent que
conformément à leur ratification de la
Convention alpine, l'Union européenne et tous les
pays alpins, se sont mis dans l'obligation légale de
réduire les nuisances et les risques dans le secteur
du transport interalpin et transalpin, de telle sorte qu'ils
soient supportables pour les hommes, la faune et la flore
ainsi que pour leur cadre de vie et leurs habitats,
constatent que les limites du supportable sont aujourd'hui
clairement dépassées. Ceci s'applique aux
Alpes, aux Vosges et aux Pyrénées ainsi
qu'à d'autres régions sensibles, craignent
qu'une augmentation du trafic augmente les risques, le
nombre et la gravité des accidents et pensent pour
ces raisons qu'un aménagement supplémentaire
de routes ne peut être une solution, rappellent que
les études de la Commission Internationale pour la
Protection des Alpes montrent que la capacité des
lignes ferroviaires transalpines existantes pourrait au
moins être doublée, sans que ne soient pour
ceci entrepris des grands travaux pour des infrastructures
nouvelles ou d'adaptation des lignes existantes au
ferroutage.
Pour ces raisons les organisations
associatives et les syndicats dénoncent le doublement
du trafic de marchandises envisagé d'ici à
l'horizon 2020 exigent un débat public international
de la politique des transports à travers les Alpes,
les Pyrénées et les Vosges à l'instar
du débat national public prévu en France
à ce sujet ainsi que l'adoption d'un ensemble de
mesures européennes strictes et harmonisées
pour les régions sensibles, s'opposent à toute
nouvelle ouverture ou réouverture d'un tunnel routier
au trafic des camions avant que ce débat ne soit clos
et tant que des mesures de sécurité
draconienne ne permettront pas d'envisager une admission
progressive d'un trafic de fret local, exigent en
parallèle un plan de diminution de la circulation des
camions dans toutes les vallées de montagne, pour
aboutir, à terme, à leur suppression, à
l'exception du trafic de fret local, s'opposent fermement
à toute adoucissement ou abrogation de
traités, accords ou autres instruments pour la
limitation du trafic routier dans les zones de montagne,
dénoncent les conditions de travail et notamment le
temps de travail des chauffeurs routiers et demandent une
amélioration immédiate et drastique de la
législations concernée, un contrôle
ferme des dispositions existantes et
l'élaboration d'un plan pour éradiquer le
dumping social dans les transports, demandent un
véritable transfert des transports de marchandises de
la route vers le rail et les voies maritimes et fluviales
qui se base sur une réelle
complémentarité des techniques
intégrant les coûts réel.
Lancé le 24 novembre 2001
par les organisations suivantes
Réagir (Maurienne - France),
ARSMB (Mont Blanc - France),
Initiative des Alpes (Gothard -
Suisse),
IG Tauern (Tauern - Autriche)
T&E (Transports et
Environnement - Europe),
ITE (Initiative Transports Europe -
Europe)
Fonte partielle de la
calotte glaciaire du Groenland
La calotte glaciaire du Groenland
fond partiellement et perd parfois près de 42
centimètres d'épaisseur par an dans les zones
d'altitude du nord-ouest de la grande île,
révèle une étude canado-danoise
publiée jeudi dans la revue "Nature", basée
sur des mesures récentes et celles d'une
expédition britannique réalisée il y a
une cinquantaine d'années.
Le glaciologue canadien W.S.B.
Paterson, de Paterson Geophysics Inc., à Herriot Bay
(Colombie britannique), et son collègue danois Niels
Reeh, de l'Université technique du Danemark, à
Kongens Lyngby, ont comparé les mesures
trigonométriques prises entre 1952 et 1954 par la
"British North Greenland Expedition", le long d'un trajet de
1.200 km, aux données enregistrées en
1994-1995 par l'altimètre radar du satellite
européen ERS-1 (European Remote Sensing).
Dans les deux cas, précisent
les scientifiques, les régions étudiées
se trouvaient entre 1.500 et 2.500 mètres d'altitude.
Les résultats obtenus ont montré que la
calotte glaciaire du nord-ouest du Groenland est
restée inchangée et qu'elle avait même
tendance à s'épaissir un peu, jusqu'à
9,7 cm par an, tandis que dans la région la plus
touchée, le nord-ouest, la fonte variait entre 20,3
et 41,7 cm par an.
Selon les chercheurs, une meilleure
compréhension de la manière dont la calotte
glaciaire répond aux changements climatiques peut
notamment permettre de mieux évaluer les risques
d'élévation du niveau des mers et
océans.
En février, le Groupe
intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC),
le groupe de scientifiques chargés par l'ONU
d'étudier le réchauffement planétaire,
avait indiqué que le niveau moyen des eaux dans le
monde devrait augmenter de 88 cm entre 1990 et
2100.
Source Greenpeace
Le chauffeur est la
partie la plus dangereuse de l'automobile.
Léo
Campion
Portables: Ca
râle sur les relais!
Mauvaise ondes ou non ? Les
riverains des 30.000 antennes relais de
téléphonie mobile commencent à
râler. Et avec l'UMTS, il va falloir en implanter
autant. Mobilisation générale !
Tel Zorro émergeant d'une
sieste de plusieurs années, l'Etat français
vient d'intervenir dans un dossier qui fâche : celui
des antennes relais et de leurs éventuels dangers
pour la santé. Le 23 octobre, une circulaire est
envoyée aux préfets, signée par les
quatre ministères concernés -Industrie,
Santé, Environnement et Logement. Le 14 novembre, le
secrétariat d'Etat à l'Industrie, Christian
Pierret, sort un arrêté qui fixe la puissance
d' émission maximum des antennes. Enfin, trois
semaines avant leur publication officielle, les
résultats d'une campagne de mesures menée par
l'Agence nationale des fréquences viennent
d'être publiés par le « JDD » (25/11)
sous le titre rassurant : « Les antennes du portable
hors de cause ».
Quelle mouche a piqué nos
gouvernants pour déclancher un tel mitraillage
réglementaire ? Officiellement, il s'agit de
protéger la population en proie à une
véritable psychose de l'antenne folle. Tout
s'explique mieux quand on entend les doléances de nos
trois opérateurs de téléphonie mobile,
France Telecom-Orange, Bouygues et SFR-Vivendi, qui
commencent à paniquer car les associations de
mécontents fédérées par Priartem
pullulent comme champignons en automne, les plaintes
s'accumulent, les tribunaux révoquent les
autorisations, les maires prennent des arrêtés
restrictifs. France Telecom avoue 30% de retard sur les
chantiers. Il y a déjà trente mille antennes
en France, mais il en faut encore quelques milliers pour
suivre la croissance du marché, et le futur
réseau UMTS aura besoin de ses propres antennes. Mais
leur implantation est de plus en plus difficile.
Pendant des années, elle
s'est faite au pas de charge, par opérations
commando, sans la moindre concertation ni information et
sans cadre réglementaire. Moyennant une autorisation
délivrée comme une simple formalité et
une redevance aux maires ou aux propriétaires
d'immeubles (entre 10.000 et 120.000 francs par an, selon
l'emplancement), on a vu s' ériger partout
pylônes et batteries d'antennes. Et voilà
qu'aujourd'hui des riverains se plaignent de migraines,
d'insomnies, de palpitations, de vertiges, de
nausées, de fatigue chronique, de troubles de
mémoires et de fausses couches. D'où la
montée des frondes locales.
Une entourloupe magistrale
L'Etat a voulu mettre de l'ordre
dans cette pagaille. D'abord, il a commandé un
rapport d'experts, sorti en février dernier. Un bijou
de langue de bois. Y a-t-il vraiment risque pour la
santé ? Peut être bien que oui, peut être
bien que non. En attendant d'en savoir plus,
téléphonons avec modération et
évitons de viser, à moins de cent
mètres du faisceau direct des antennes, des
écoles, des crèches, des hôpitaux et des
résidences pour personnes âgées.
Là-dessus, les
parlementaires entrent en scène : le groupe
Santé et Environnement, qui réunit des
députés de tous les partis planche sur un
projet de loi, mais le Sénat le coiffe au poteau avec
un projet RPR déposé le 3 mai. Hélas,
tous ces efforts sot pour des prunes. Car Matignon rafle la
mise, par une entourloupe magistrale. Le 25 juillet dernier,
profitant de la torpeur estivale, le gouvernement fait voter
une ordonnance qui lui permet de statuer par décrets
sur une interminable série de mises en
conformité avec des directives européennes.
Dans le tas se cache la question des antennes relais. Or
l'Europe n'a jamais pris de directive en la matière,
mais une simple recommandation, sans caractère
obligatoire ! Consternation au Parlement, fureur chez
certains ministres.
Les talibans de l'alarmisme
Les technocrates chargés du
problème assurent au « Canard » que tout va
pour le mieux : « Le décret, c'était
simplement parce qu'il y avait urgence », dit Gilles
Dixsaut, à la Santé. Jean-Yves Le Gall,
à l'Industrie, « il fallait travailler avec
sérénité et rationalité ».
Les parlementaires apprécieront ! A l'Environnement,
silence radio. On dit qu'il y aurait de la dissension dans
l'air. Quoi qu'il en soit, les jeux sont faits. La
circulaire, l'arrêté et le futur décret
donnent force de loi à la recommandation
européenne, présentée comme un
modèle de protection des populations puisqu'elle
reprend un avis de l'OMS (Organisation mondiale de la
santé), lui-même calqué sur des calculs
de l'Icnirp, une commission de scientifiques du monde
entier. Alors, c'est le bonheur ? Oui, pour les
opérateurs : leurs antennes émettent en effet
bien au-dessous des limites prescrites. Mais ces valeurs
sont jugées beaucoup trop laxistes par certains
scientifiques, l'Icnirp est un organisme privé
où fabricants et opérateurs sont largement
représentés, et l'OMS essuie à ce sujet
de violentes critiques. Du coup, la France, invoquant sans
rire le fameux « principe de précaution »,
se retrouve le seul pays au monde à inscrire dans la
loi ces normes contestées. Les autres pays, comme
l'Italie, al Suisse ou le Luxembourg, ont imposé des
normes dix fois plus strictes. Seule consolation, la
circulaire aux préfets conseille benoîtement d'
élargir le concertation » au niveau local, mais
sans fixer de règles précises. Il va falloir
se débrouiller avec ça ! Pour les
opérateurs, c'est une première victoire, mais
ils ne se font pas d'illusions : la guerre va être
longue. Contre les talibans de l'alarmisme et autres
terroristes anti-antennes, il faut à présent
commu-ni-quer ! Chacun sort des plaquettes, et Jean-Claude
Bouillet, ancien colonel des transmissions, désormais
responsable « Fréquences et Protection »
chez Bouygues, court les colloques pour haranguer
journalistes et maires. Bien sûr, il vante le travail
de l'Agence nationale des fréquences, elle aussi
dirigée par un ancien militaire. Rendez vous compte,
l'exposition due aux antennes relais est en moyenne cinq
fois moindre que celle des inoffensives radios FM ! On
oublie juste de préciser que les fréquences du
portable, dix fois plus hautes que celles de la FM, sont
beaucoup mieux absorbées par les tissus vivants. Car
tout le problème est là. Les micro-ondes ont
une fâcheuse tendance à déclencher des
réactions même à des puissances
très faibles, ce que la science constate sans pouvoir
l'expliquer pour l'instant. Ces mêmes ondes sont aussi
réfléchies par les éléments
métalliques, balcons, escaliers, volets ou
garde-fous, ce qui peut fausser bien des calculs. Mais
attention, les experts et les savants qui le proclament sont
des mauvais esprits. Et plutôt que d'en
débattre nos communicants préfèrent
d'autres arguments, du genre mesquin.
Portables
faisandés
Exemple, accuser Roger Santini,
biologiste et chercheur à l'Insa (Institut national
des sciences appliqués), d'avoir volé du
papier à en-tête de l' Inserm (Institut
national de la santé et de la recherche
médicale) pour inonder les journaux de ses
brûlots téléphoniquement incorrects.
(Renseignements pris, Santini utilise bien son propre papier
à lettres professionnel, qui porte le double
en-tête de l'Insa et de l'Inserm, et déclare
dans toutes ses interventions publiques qu'il exprime ses
opinions et non celles de l'Insa). Ce Santini est en effet
très gênant : il publie dans quelques jours la
première étude au monde consacrée aux
maux dont se plaignent les riverains des antennes dans un
journal scientifique à comité de lecture,
« La Presse médicale ». Ca
n'empêchera pas les opérateurs de continuer
à affirmer que tous ces symptômes sont
d'origine psychologique, déclencés par la
simple vue des antennes. On lira dans « Alerte sur le
portable », un livre récent du
député apparenté Vert Aschieri (et
Cattelain), troi cas documentés où des
couvées de poussins ont subi une mortalité de
80% suite à la mise n service d'une antenne. De
là à extrapoler sur l'homme,
n'exagérons pas. Mais l'angoisse psychosomatique de
l'embryon dans sa coquille d'oeuf, c'est un peu difficile
à gober.
Professeur Canardeau
Source Le Canard
Enchaîné du 27 novembre 2001
Mitraillage
publicitaire et impact
On estime actuellement, dans les
pays développés, le mitraillage publicitaire
à plus de 2 500 impacts par personne et par jour. La
télévision française, toutes
chaînes confondues, a diffusé, en 1999, plus de
500 000 spots... Dans ces conditions, un message
publicitaire a fort peu de chances d'être
perçu. Une enquête a confirmé que 85 %
de l'ensemble des messages publicitaires parvenant à
un auditoire ne l'atteignent pas. Sur 15 % restants, 5 %
provoquent des effets contraires (« effet boomerang
») à ceux que l'on recherchait. Et seulement 10
% agissent, en principe, positivement. Encore faut-il savoir
que ces 10 % se réduisent, au bout de vingt-quatre
heures, par oubli, à simplement 5 %. La
déperdition atteint donc 95 % des messages
publicitaires émis !
Source Le Monde diplomatique Mai
2001
www.monde-diplomatique.fr
Lorsque un seul homme
rêve, ce n'est qu'un rêve. Mais si beaucoup
d'hommes rêvent ensemble, c'est le début d'une
réalité.
Hundertwasser
Appel aux victimes
homosexuelles des Nazis
LOrganisation internationale
pour les migrations (IOM) recherche des gais et lesbiennes
qui auraient été victimes de la
persécution de lAllemagne nazie qui seraient
encore en vie, dans le but quils puissent
bénéficier des programmes de compensation en
guise de réparation.
Les programmes de compensation mis
en uvre par lOrganisation internationale pour
les migrations (IOM) dans le cadre de lAccord de
règlement des banques suisses et de la Fondation
allemande, comme éléments de contribution
à la réparation, sont une expression
concrète de la reconnaissance de la
persécution des homosexuels par le régime
national-socialiste et du climat répressif auquel les
homosexuels ont souvent été confrontés
après lHolocauste. Ces programmes sont un signe
indiquant que les ouvrages traitant de cet épisode
atroce de lhistoire humaine seront enfin
obligés de soccuper des victimes homosexuelles.
LIOM verse des compensations
aux survivants des camps de concentration et des camps de
travaux forcés, ainsi quaux personnes qui ont
été contraintes de travailler pour une
rémunération faible voire nulle dans des
entreprises suisses ou dans leurs filiales allemandes. En
outre, lIOM verse des indemnités
également aux victimes de la persécution nazie
qui ont tenté de venir en Suisse pour échapper
à la persécution et à qui
lentrée en Suisse a été
refusée, ou qui, après leur entrée en
Suisse, ont été déportées,
emprisonnées, maltraitées ou qui ont subi
toute forme de préjudice. Toutes les demandes doivent
parvenir à lIOM jusquau 31
décembre 2001. Les héritiers de victimes
homosexuelles décédées le 16
février 1999 et après cette date peuvent
également déposer une demande de compensation.
On peut obtenir des formulaire de demande et on peut se
faire conseiller sans frais auprès de lIOM
Genève:
IOM/HVAP, 17 route des Morillons,
Case postale 71, 1211 Genève 19
http://www.swissbankclaims.iom.int
PINK CROSS, 30.10.2001
www.pinkcross.ch
Kilimandjaro : il fond !
Le réchauffement planétaire menace aussi
les hauts lieux touristiques. La calotte neigeuse du
Kilimandjaro, l'une des vues les plus belles et les plus
impressionnantes au monde, est en train de fondre. On estime
qu'aujourd'hui, l'épaisseur de la calotte neigeuse du
plus haut sommet d'Afrique est cinq fois plus mince qu'il y
a 90 ans. En 2015, elle aura complètement disparu.
C'est en tout cas ce qu'affirme le scientifique
américain Lonnie G. Thompson, qui a observé le
même phénomène au Pérou et au
Tibet. Un hôpital tanzanien, installé aux pieds
du Kilimandjaro, est déjà confronté
à des problèmes : en effet, il s'alimentait en
eau dans les rivières formées par les neiges
fondues. La source s'est désormais tarie. Consultez
le site du journal Le Monde pour des articles
intéressants sur les changements climatiques.
Source: http://www.iht.com/articles/11158.html
Ce que nous dénommons
la vérité n'est qu'une élimination
d'erreurs.
Georges
Clémenceau
La solidarité, ça vous fait peur ?
Le 8 novembre, des élus MNR
du Conseil régional Ile-de-France signaient une
motion de refus contre un projet déposé par
les Pénélopes, mettant Internet au service
d'activités économiques portées par des
femmes. Le 12 novembre, le gouvernement confirmait sa
décision d'amputer de 10 millions de francs le budget
du secrétariat d'Etat à l'économie
sociale et solidaire. Sale temps pour les initiatives
citoyennes ! La motion du MNR est violemment sexiste. Mais
ce sont en fait nos prises de position politiques qu'on nous
reproche. Le texte s'achève sur une interrogation :
"Les conseillers régionaux seraient curieux de
connaître le rapport entre ces prises de position et
le développement de l'économie solidaire en
Ile-de-France." Le rapport ? Il s'impose, et c'est justement
ce qui excite la hargne de la droite. Que les exclu-es se
revendiquent comme victimes, cela ne bouleverse guère
l'ordre du monde. Qu'elles et ils proposent et mettent en
uvre des alternatives, voilà qui est beaucoup
plus menaçant. L'économie solidaire
représente un choix de société. En
créant le secrétariat d'Etat, notre
gouvernement dit de gauche reconnaissait l'expertise de ce
secteur et marquait sa volonté d'en favoriser le
développement. Va-t-il faire marche arrière ?
80 millions de francs, ça n'était pas un
budget luxueux ! En soustraire 10, cela frise l'offense.
Cette somme avait pourtant déjà trouvé
un emploi dans des projets susceptibles de sortir leurs
actrices et acteurs de la mouise dans laquelle
l'économie libérale les avait
fourré-es. Injures d'un côté,
mépris tranquille de l'autre... Le but serait-il
d'exclure purement et simplement l'économie solidaire
des enjeux de la campagne électorale ?
Dominique Foufelle/16 novembre
2001
Source: www.penelopes.org
Le Congrès
américain adopte une loi d'indemnisation des
travailleurs du nucléaire
En octobre 2000, le Congrès
américain a voté et le Président
Clinton a contresigné une loi, l'Energy Employees
Occupational Illness Compensation Act (Loi d'Indemnisation
des maladies professionnelles des employés de
l'énergie), un ensemble de lois conçues pour
fournir des soins médicaux et des indemnités
financières à certains travailleurs
affectés à la fabrication d'armes
nucléaires, qui ont eu des problèmes de
santé par suite d'expositions à des radiations
ionisantes, au béryllium ou à la silice en
milieu professionnel.
Il s'agit là d'un
événement en matière de programme
d'indemnisation au niveau fédéral. Il doit
permettre d'apporter de l'aide à de nombreux
travailleurs dont les maladies professionnelles ont
été niées par le gouvernement pendant
de très nombreuses années. Cela a
également renforcé les appels en faveur de la
mise en place d'un processus qui s'occuperait des
préjudices causés aux personnes habitant
à proximité des usines de fabrication d'armes
nucléaires. Quoi qu'il en soit, la loi est loin
d'être parfaite, et elle ne couvre pas tous les
travailleurs des armes nucléaires dont la
santé a été affectée par des
expositions à des radiations ionisantes et à
des substances toxiques sur leur lieu de travail.
Les dispositions de ce programme
prévoient :
Compensation : Les travailleurs
remplissant les conditions requises ou leurs survivants,
recevront un paiement en une seule fois de 150 000 dollars.
Parmi les personnes y ayant droit, on trouve certains
employés du DOE (Department of Energy-
Département de l'Energie), des employés
d'entreprises partenaires du DOE, et des employés de
fournisseurs du DOE, dont la santé a
été affectée à la suite de leur
exposition à des radiations ionisantes, à du
béryllium ou à la silice lors de leur emploi
dans le cadre des programmes du DOE liés aux
armements nucléaires. Les survivants peuvent
déposer des demandes au nom des employés en
question.
Prestations médicales. Le
gouvernement fédéral fournira des prestations
médicales aux travailleurs y ayant droit dans le
cadre de leur maladie professionnelle.
Bénéfice du doute
pour une 'cohorte d'exposition spéciale'. Pour une
'cohorte d'exposition spéciale' de travailleurs
souffrant d'un cancer radio induit,1 il est
présupposé que leur maladie a
résulté d'expositions à des radiations
ionisantes sur leur lieu de travail. La cohorte d'exposition
spéciale comprend certains travailleurs d'usines
d'enrichissement par diffusion gazeuse du Tennessee, du
Kentucky et de l'Ohio (respectivement les usines d'Oak
Ridge, de Paducah et de Portsmouth) et des travailleurs qui
étaient employés pendant les essais
nucléaires menés sur le site d'essais de
l'île Amchitka en Alaska. Des catégories
supplémentaires de travailleurs pourraient être
considérées comme membres de la cohorte
d'exposition spéciale si le président des
Etats-Unis, désigné pour la mise en
application du programme, définit que '(1)il n'est
pas possible d'estimer avec suffisamment de certitude la
dose d'irradiation reçue par la catégorie; et
(2) qu'il y a une probabilité raisonnable que la dose
d'irradiation ait pu mettre en danger la santé des
membres de cette catégorie.'
Définition de
l'admissibilité. Les individus souffrant d'un cancer
radio induit qui ne font pas partie de la 'cohorte
d'exposition spéciale' ne peuvent y avoir droit que
si la probabilité que le cancer soit lié
à leur travail dans les armements nucléaires
est 'au moins égale à la probabilité
qu'il ne le soit pas'. Cela signifie qu'il devrait y avoir
au moins un doublement du risque pour que ce travailleur y
ait droit (en d'autres termes, le travailleur devrait avoir
deux fois plus de chance qu'une personne non exposée
de contracter ce cancer particulier). Ce critère
pourrait aboutir à ce que de nombreux travailleurs
exposés soient exclus de l'indemnisation bien qu'ils
encourent le risque de contracter une maladie donnant droit
à indemnisation suite à leur exposition, et
ceci même si leurs expositions ont été
plus élevées que celles admises au niveau
légal. L'effet de ce test pourrait être
mitigé par la clause sur le bénéfice du
doute exposée plus haut, en fonction des directives
pour sa mise en application (voir ci-dessous). Selon la
législation, le risque de contracter un cancer
à la suite d'une dose d'irradiation donnée est
estimé en utilisant " un intervalle de confiance
supérieur à 99 pour cent de la
probabilité de causalité dans les tables radio
épidémiologiques". Cela signifie que la
probabilité de causalité utilisée pour
estimer le risque sera supérieure pour une dose
donnée que si l'estimation médiane
était utilisée. Cela va également
amoindrir dans une certaine mesure l'effet
réalisé en plaçant la barre haut pour
l'admissibilité par le doublement de la norme de
risque.
Droit de financement. Les fonds
pour les prestations sont assurés par le biais d'un
programme de dépenses garanti. Cela signifie que le
Congrès ne va pas décider de la somme qu'il
attribue au fonds chaque année, mais que les
dépenses seront obligatoires et n'auront pas à
passer par le processus annuel d'étude du
crédit budgétaire. (Le programme
américain de Sécurité Sociale
(programme de retraite) est un autre exemple de programme
social garanti).
Augmentation des prestations pour
les travailleurs de l'uranium. L'indemnisation pour les
travailleurs malades des mines, des usines de traitement et
des sociétés de transport de minerai d'uranium
- qui sont couverts par une loi différente, l'Acte
d'Indemnisation pour les Expositions aux Radiations
Ionisantes (Radiation Exposure Compensation Act) - passera
de 100 000 dollars à 150 000 dollars, et la nouvelle
loi leur fournira également une couverture
médicale.
Mise en application. La loi
spécifie que le Président devra soumettre au
Congrès avant le 15 mars 2001 une proposition de loi
visant à mettre en uvre le programme d'indemnisation.
Cette proposition devrait inclure les types d'indemnisation
qui devront être fournis, et devrait préciser
si la cohorte d'exposition spéciale est ou non
étendue pour inclure de nouvelles catégories
d'employés, et si le programme est ou non
étendu pour inclure d'autres maladies
associées à l'exposition à des
substances toxiques. Le Congrès devra alors donner
suite à la proposition du Président au plus
tard avant le 31 juillet 2001. Si le gouvernement n'y donne
pas suite avant cette date, certaines parties de la loi
existante prendront automatiquement effet au 31 juillet
2001, notamment celles apportant indemnisations et
prestations médicales à certains travailleurs
du nucléaire et du secteur de l'uranium.
Indemnisation. S'ils acceptent le
paiement en une seule fois et les prestations
médicales, les travailleurs et leurs familles
n'auront pas le droit de porter plainte contre le
gouvernement ou ses sous-traitants. Le paiement
effectué dans le cadre de cette loi serait
considéré comme un solde pour tout compte
concernant les plaintes portées contre les
Etats-Unis, contre tout partenaire ou sous-traitant du DOE,
tout vendeur de béryllium ou tout employeur
engagé dans la fabrication d'armes atomiques, pour la
maladie couverte.
La loi ne prend pas en compte le
problème des non-travailleurs qui ont subi les effets
de la production et de l'expérimentation d'armes
nucléaires. Elle ne prévoit pas non plus de
prestations médicales pour les membres de la famille
des travailleurs qui peuvent être devenus malades
à la suite d'expositions. Telle quelle, la loi ne
rembourse pas les salaires perdus des travailleurs suite aux
maladies professionnelles. De plus, l'admission de tous les
travailleurs, y compris ceux qui ont travaillé dans
des usines privées comme celles décrites dans
l'article principal de la page 1 - n'est pas
claire.
Le gouvernement estime que 4000
anciens travailleurs des armes nucléaires de par le
pays auront droit au programme. Pour commencer, le
Congrès a autorisé le déblocage de 275
millions de dollars pour ce programme dans l'année
à venir. Le bureau du budget du Congrès estime
que les travailleurs concernés par ce programme vont
recevoir 1,4 milliards de dollars de prestations au cours
des 10 prochaines années, et que les travailleurs de
l'uranium vont quant à eux recevoir 450 millions de
dollars. Le programme a été adopté sous
forme d'un amendement à la loi d'autorisation du
budget de la défense pour l'année fiscale
2001.
Source: www.ieer.org
A bas la
dictature du pétrolariat. Vu sur un mur à
Genève
En vrac au fond
du sac
MEXIQUE Une enquête
menée dans 22 communautés des Etats de Oaxaca
et de Puebla a permis de déterminer que dans 15
dentre elles les variétés locales
étaient contaminées par du maïs OGM Bt,
importé probablement des Etats-Unis. Le niveau de
contamination variait de 3 à 10 %, deux
échantillons faisant même l'objet d'une
contamination de lordre de 60%. Le ministère de
l'environnement a confirmé cette
découverte. Le Mexique a instauré
un moratoire sur la culture de maïs OGM depuis 1998. Ce
pays est, en effet, le berceau et le réservoir
génétique de la première
céréale cultivée au monde. Greenpeace a
aussitôt demandé au Mexique de prendre
des mesures d'urgence pour lutter contre la première
crise grave de pollution génétique d'un centre
de diversité du maïs". Les scientifiques en
effet saccordent à dire que la diversité
génétique et végétale reste
indispensable pour assurer la survie de la
planète.
Source: Greenpeace, 27 septembre
2001
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Les poules élevées en
batterie au sein de la communauté économique
européenne devaient "bénéficier"
jusqu'à présent de 450 cm2 d'espace (22,5
cmx20 cm) D'ici 2003 cette surface devra passer à 550
cm2 (27,5 cmx 20cm).
L'opulence nous guette après
2003 car cette surface devra passer à 750 cm2 (30cm x
25 cm)!
Mais que vont elles bien pouvoir
faire sur autant d'espace!!
Les producteurs d'oeufs industriels
sont évidemment furieux!
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Les deux services secrets italiens
sont le SISMI et le SISDE. Le dernier, bien qu'il soit un
service d'espionnage "civil", a vu récemment
l'arrivée à sa tête d'un militaire, le
général des carabiniers Mario Mori... Les
"services" seront autorisés à commettre des
délits au cours de leurs opérations
secrètes. Vols, filatures, perquisitions,
interceptions téléphoniques, tout cela sera
désormais licite et n'exigera pas l'autorisation d'un
magistrat... En définitive, les "services"
dépendront uniquement du président du
Conseil...
Source:
http://www.amnistia.net/news/articles/itservic/itservic.htm
Webmestre: Alain
MARQUET
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