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Le mensuel francophone de compilation critique de l'info
Pendant la guerre, le business continue Le monde ne change pas, hélas. Il va en empirant. C'est la raison pour laquelle notre page d'accueil clame notre révolte ! Assez ! Assez du libéralisme et de ses marchands d'armes qui réjouissent les bourses et profitent aux exploiteurs de tout poil. Assez du massacre, du fascisme et des fondamentalismes (agit'prop). Petit tour du monde des catastrophes. La Chine se débarrasse désormais de législation du travail (agit'prop), tant et si bien que des jeunes filles bossent 15h par jour et sans congé, pendant que le Swaziland préconise l'abstinence pour éradiquer le sida, que les Irlandais continuent à jouer les têtes dures question avortement et que les prolife américains gagnent du terrain (agit'prop). La médiatisation du sort des Afghanes nous donnerait-elle un quelconque espoir ? Nous avons bien peur que non, car l'heure est plutôt à l'instrumentalisation des femmes (humeur) et de leur traditionnel sort de victimes. Là-bas ou ici le scénario est toujours le même : quand il s'agit de sauver des partis moribonds ou des présidents en sursis les dirigeants retrouvent des vertus au sexe féminin (humeur).Mais revenons à ce qui constitue la préoccupation majeure : la guerre et ses conséquences sur les femmes. Qui parle de ces Afghanes déplacées qui accouchent sans aucune aide à la frontière pakistanaise (agit'prop) ? Qui s'inquiète du sort des détenues kurdes (Document) ? Des Nigériennes lapidées (solidarité) ? Des conséquences des accords de libre-échange des Amériques sur le sort des Mexicaines dans les maquiladoras (document) ? Eh bien, des femmes. Les mêmes qui, partout dans le monde, manifestent sans répit, réclament l'arrêt des bombardements en Afghanistan (agit'prop et solidarité) et pressent les institutions internationales d'accueillir les femmes au sein des tables de négociation de la paix (solidarité). Et puis, fragile îlot dans cet océan de catastrophes, quelques semaines après ce 11 septembre, s'est tenue une rencontre qui a regroupé plus de trois cents personnes à Québec pour construire une mondialisation de la solidarité (agit'prop). Par les temps qui courent, c'est encourageant et peut faire naître quelques bribes d'espoir. Moins optimiste, la situation des études féministes en France (autreprise). Bon, on continue la lutte. Pas le choix : Les Pénélopes ont choisi leur camp depuis longtemps : celui de la résistance. Source Les Pénélopes: http://www.penelopes.org
Webmestre: Alain MARQUET
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